Quand l’absurde finance les profiteurs ! Et le concret reste sur le tarmac dans l’aérien léger.

Le financement « poudre aux yeux » : arrêtons de confondre promesses et progrès 💸🛩️

On voit pleuvoir les financements sur des startups impeccablement « packagées ». Mais les gouvernements et organismes savent‑ils vraiment comment ces ressources sont utilisées sur le terrain ? Dans l’aérien, la mode du VTOL/eVTOL l’a montré : beaucoup ont promis des machines « pour demain ». Après 2 à 5 ans, nombre d’entre elles ont disparu après avoir bien vécu. Certaines reviennent même, rebadgées, avec des dossiers tout aussi abracadabrantesques… et décrochent à nouveau des fonds.
Bilan pour la mobilité aérienne interurbaine ? Pauvre, voire inexistant.

Ce paradoxe est d’autant plus frustrant qu’avec les technologies éprouvées venues d’industries matures (automobile, électronique, matériaux), nous avons de quoi avancer vite et bien. Inutile de réinventer la roue carrée en espérant qu’elle tourne mieux. Trop de projets consomment au lieu de produire; ils vivent de cycles de levées plutôt que de résultats techniques mesurables.

On engloutit des millions dans des « véhicules de l’air » sans rentabilité, sans marché réel, sans progrès énergétique tangible, avec des limites sévères en places, charge utile et autonomie. Le transport humain interurbain, très bruyant au départ, s’est fait discret… jusqu’à passer le relais à des concepts de drones parfois lents, bruyants et sans intérêt R&D réel. L’exemple du drone de transport lourd sur base de paramoteur pour des livraisons de denrée ou autre en Afrique est parlant : séduisant à l’œil, mais mort‑né pour qui connaît le métier.

ou pire quand on vois des projet aboutis mais qui finisse dans un musée puisque au final pas plus d’intéret que cela pour un développement industriel que les protagonistes seuls savaient au départ. l’exemple de l’E-Fan, projet cofinancé par la direction de l’aviation civile + le fond européen de développement économique et régional + le fond pour les restructurations de la défence +la région aquitaine + le département de la charente-maritime. et Airbus. Le coût total de financement du projet E-fan est estimé entre 50 et 100 millions d’euros, sans compter les coûts indirects (marketing, certification, etc.).

Alors, qui faut‑il plaindre ?

  • Ceux qui réussissent à financer leurs élucubrations,
  • ou ceux qui, par crédulité ou par effet de mode, distribuent des ressources au détriment de projets sobres, utiles, et réellement livrables ?

Ma différence : la preuve par la technique, pas par la présentation

Je ne viens pas solliciter des millions pour monter une armée d’ingénieurs, louer des bureaux de prestige ou piloter des études coûteuses. Je suis un technicien pragmatique. Mon approche tient en trois idées simples :

  1. Faire, mesurer, améliorer.
  2. Capitaliser sur l’existant plutôt que réinventer pour le buzz.
  3. Livrer des preuves plutôt que des promesses.

Concrètement :

  • J’ai conçu mon prototype, je sais le construire, le piloter et en évaluer les performances grâce à mon expérience industrielle.
  • J’ai déjà investi personnellement 50 000 € (matériel, outillage, début de construction).
  • Je finalise un manuel technique inédit destiné aux ingénieurs et constructeurs pour combler un véritable vide sur l’autogire — structurer le savoir, fiabiliser les pratiques, accélérer le progrès utile.

Où j’en suis vraiment (et pourquoi je m’attarde au présent)

Il y a trois mois, j’ai créé ma société. Avant, on me disait : « Tant que tu n’es pas inscrit au registre du commerce, tu n’obtiendras rien. » Maintenant que je le suis, les mêmes organismes multiplient les prétextes pour ne pas m’accompagner. Dossiers non lus, informations interprétées pour justifier un refus, confusion entre la réalité de mon produit et les clichés qu’on plaque sur mon environnement.

L’ULM, que j’affectionne, traîne encore l’image d’une aviation marginale — bricolée, accidentogène, rétrograde. C’est faux. Je fais — et je continue de faire — mes preuves de qualité et de capacité, par les faits. Avec mon premier projet sur un prototype d’autogire ADAV, je choisis volontairement de m’attarder sur le présent plutôt que de me projeter dans une industrialisation prématurée. Je n’entends pas brûler les étapes : j’avance jalon par jalon, avec des apports concrets, mesurables, plutôt que des promesses prétentieuses faites à l’aveugle.


Mes jalons techniques (clairs, vérifiables)

  • Jalon 1 — finalisation mécanique et sécurité au sol: contrôles structurels, procédures, instrumentation.
  • Jalon 2 — essais au sol: roulage, tests système, enveloppe de puissance, collecte de données.
  • Jalon 3 — vols captifs/contrôlés: validation progressive, mesures réelles (vibrations, conso, thermique, acoustique).
  • Jalon 4 — vols libres sous enveloppe limitée: performances, charge utile, autonomie, coût/heure documentés.
  • Jalon 5 — retour d’expérience et itérations: consolidation des réglages, standardisation, préparation des étapes suivantes.

Chaque jalon produit des livrables concrets (rapports, métriques, relevés, photos/vidéos d’essais, check‑lists) et alimente le manuel technique pour l’écosystème autogire.


Aide ciblée recherchée: 16 000 € (pas un euro pour du vernis)

Ce budget sert exclusivement à terminer la validation technique:

  • Instrumentation et bancs de mesure, consommables d’essais, sécurisation et assurance.
  • Campagnes d’essais, collecte et analyse des données.
  • Mise en forme et édition du rapport technique (version bêta, relectures techniques, version publique).

Livrables attendus avec ce budget:

  • Un prototype opérationnel documenté avec métriques vérifiables (sécurité, coût/heure, charge utile, autonomie).
  • Un dossier technique structuré ULM pour ce démonstrateur, avant possible construction CNRA 4 places.

Pourquoi l’ULM mérite mieux

L’ULM n’est pas une « aviation du dimanche ». Bien encadrée, méthodique et factuelle, elle est un terrain d’innovation extrêmement efficace: cycles courts, coûts maîtrisés, itérations rapides, apprentissages concrets. Elle peut — et doit — être jugée sur pièces, pas sur des clichés.


Ma proposition à ceux qui veulent financer le réel

  • Venez visiter le concepteur et porteur du projet, les moyens, la méthode.
  • conforter votre opinion par vous même, pas uniquement les slides.
  • Jugez un projet qui avance sans brûler les étapes, avec des preuves et des jalons.

Je ne demande pas un pari sur un storytelling. Je propose une vérification par les faits. Si vous souhaitez soutenir l’innovation utile, sobre et mesurable — plutôt que la « poudre aux yeux » — parlons‑en.

contactez moi via le formulaire sur ce site ou via linkedin.

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