Coup de gueule

Quand l’Innovation se Heurte à l’Inertie : Une Indignation contre le Système

Je n’avais pas prévu d’entamer mon blog avec un coup de gueule, mais il y a des moments où la colère prend le dessus. Et aujourd’hui, elle est justifiée. Je m’acharne à développer un projet ambitieux, en m’armant de patience et d’espoir. Mais à chaque étape, je ne rencontre qu’obstacles et indifférence, là où j’étais censé trouver aide et accompagnement. Derrière leurs beaux discours sur l’innovation et l’accompagnement, la réalité est vraiment tout autre : un système sclérosé, enfermé dans ses dogmes, incapable de sortir des sentiers battus, surtout en présence d’un projet atypique.

Mon projet basé d’une part sur la construction d’un avion multiaxe à vocation pluridisciplinaire, mais surtout sur une révolution dans le monde de l’autogire ULM d’aujourd’hui. Je propose un biplace ergonomique, équipé d’une innovation majeure : un système ADAV étendu pour permettre le décollage et l’atterrissage verticaux de précision principalement. Une machine pensée pour allier simplicité, efficacité et toujours la sécurité, dans la droite ligne des attentes environnementales et économiques actuelles. Et ce n’est pas tout : je projette de créer une version extrapolée, un simple prototype démonstrateur d’autogire 4 places appartenant à la catégorie ATL (Avion Très Léger) pour mener une campagne de réintroduction de l’autogire dans l’aviation certifié.

Ce n’est pas un rêve, c’est une vision concrète. Et pourtant, on me ferme toutes les portes.

Depuis des mois, je multiplie les rendez-vous, soumettant un projet d’entreprise ambitieux, mûrement réfléchi et parfaitement documenté. À chaque fois, la réponse est identique : on me renvoie poliment à d’autres organismes, sous prétexte que mon projet phare d’autogire ultraléger et mes innovations ne cadrent pas avec leurs « critères ».

Mon entreprise est jugée ‘ ‘trop ambitieuse par ces divers volets  », « trop technique », « trop spécifique », « pas assez populaire ».

 

En résumé : Un Parcours du Combattant Décourageant.

Après des mois de rendez-vous et de démarches, voici le bilan :

  • Des interlocuteurs qui n’ont pas lu les dossiers transmis en amont,
  • Des réponses formatées qui rejettent d’office tout ce qui sort des cases habituelles,
  • Et, pire encore, une insensibilité à peine voilé pour tout ce qui n’est pas conforme à leurs critères étroits.

J’exagère pas du tout en dévoilant ce fond de vérité dont je suis le malheureux témoin.

Une Vision Rétrécie de l’Innovation

Prenons un exemple concret : un organisme au sud de Bordeaux, dédié à l’aide à la création d’entreprise. On me la présente comme une vrai opportunité d’accompagnement sur mesure, regroupant incubateur et pépinière d’entreprises. Pourtant, à peine mon projet présenté – un programme mêlant innovation technologique, création d’emplois et contribution à la dé carbonisation – je me suis heurté à une fin de non-recevoir. « Trop technique, trop pointu »,  » pas du domaine du commun ».m’a-t-on répondu, avant de me rediriger vers un autre organisme… spécialisé dans l’aéronautique et le spatial  »ouhhaaaa », qui, lui, estime que l’ULM n’a pas sa place dans la « fabuleuse aviation » où se côtoie les pros uniquement en quelque sorte.À leurs yeux, mon projet appartient à une niche insignifiante, ne méritant ni intérêt, ni financement, ni même le droit à une pré-étude sérieuse pour tâter le terrain.

Donc nous y sommes avec ce verdict: « L’ULM n’est pas une aviation digne d’intérêt. Cette entité catalogué comme niche est insignifiante. » Une phrase qui résume à elle seule tout le mépris et l’ignorance dont souffre ce secteur.

Pire encore, c’est que ce genre de dernière structures visité, se targuent à promouvoir l’innovation, et arrive à injecter  grâce à des aides françaises et européennes des millions dans des projets tape-à-l’œil mais pas toujours viables.

Nous sommes en présence de L’Absurdité des Priorités Financières

Car pendant ce temps, ce qui se passe est que d’autres projets reçoivent des millions, souvent pour vendre des rêves improbables :

  • Les fameux taxis volants électriques : biplaces hors de prix, à l’autonomie ridicule, censés survoler Paris pendant les Jeux Olympiques.
  • Les avions électriques certifiés, qui font grand bruit avec leurs promesses limitées : une heure d’autonomie, dix minutes de réserve, et des coûts prohibitifs de vente de leur avion sans doute pas amorçable. Tout cela alors qu’un l’ULM electrique accomplit déjà cet exploit depuis quelques temps, sans bruit ni fanfare.
  • Ou encore cette start-up voici plusieurs années qui a décroché des subventions faramineuses pour développer un drone paramoteur pour le fret en Afrique. Un projet sans queue ni tête, qui n’a jamais abouti et dont les dirigeants se sont probablement déjà tournés vers une autre chimère financée à coups d’aides publiques.

Ces projets ne survivent souvent que grâce à un marketing habile et à une capacité impressionnante à décrocher des financements. Pendant ce temps, des idées concrètes et accessibles, comme la mienne, sont laissées pour compte.

Pourtant mon projet à le mérite singulier de représentait une alternative sérieuse à l’hélicoptère léger, avec des coûts d’achat, d’utilisation et d’entretien bien inférieurs, sans compromettre la polyvalence ou la sécurité intrinsèque à ce type d’aéronef légendaire. J’ambitionne également de m’exercer à l’utilisation de la pile à combustible et hydrogène par détournement d’un système proposé par l’automobile bien plus avancé et abouti que ce qu’on trouve en aviation,C’est un volet tout aussi réaliste, en phase avec les attentes actuelles en matière de dé-carbonisation et d’innovation dans l’aviation.

Et pourtant, malgré toutes ces qualités, je me retrouve confronté à un système qui semble conçu pour écraser l’audace.

 

L’ULM une Aviation d’Avenir ?

Aujourd’hui, je propose une innovation réaliste et nécessaire : un ADAV accessible et efficace. À court terme, le prototype 4 places en catégorie ATL offrirait une possible alternative crédible à l’hélicoptère léger pour beaucoup de ces missions non spécifiques, avec des coûts bien moindres en achat, entretien et utilisation.

L’autogire, c’est aussi une aviation déjà plébiscitée ailleurs : en effet dans le monde on voit apparaître des autogires pour la surveillance terrestre comme pour la détection de feux de foret ou côtière, l’épandage ou l’évacuation sanitaire, les filmages aériens ou prise de vue avec caméra thermique ou intelligente  pour des études, et même maintenant en Chine, nous sommes en présence de bataillon de plusieurs dizaines de gyrocoptères triplace et armés de mitrailleuse ou lance rocket ! ;. Et pourtant, en France, cette machine reste relégué au rang de curiosité technique.

Un Cercle Vicieux d’Ignorance et de Mépris

Alors où cela me laisse-t-il, moi, et mon projet ? Coincé dans un cercle vicieux d’ignorance et de mépris. Quand je vois les millions alloués à des startups qui promettent monts et merveilles mais échouent à livrer des produits concrets, la preuve avec les nombreuses start up sur le thème du vol électrique totalement dé-carboné qui successivement dépose le bilan ces jours ci , je me demande : pourquoi mon projet, fondé sur des bases solides et des innovations tangibles, ne mérite-t-il pas la même chance ?

Et pourquoi l’ULM, qui a déjà démontré sa capacité à répondre aux défis de notre époque – pollution moindre, coûts maîtrisés, sécurité – est-il encore traité comme un parent pauvre de l’aéronautique ? Les organismes d’aide que ce soit des associations ou des organismes nationaux ou locaux, obnubilés par les chiffres et les tendances du moment, semblent incapables de voir au-delà de leurs modèles dépassés.

Une Demande Simple : L’Égalité des Chances pour Tous les Projets

Je ne demande pas de favoritisme, seulement une égalité des chances. Chaque projet mérite d’être évalué pour son potentiel réel, et non pour sa conformité à des critères arbitraires. L’innovation ne se limite pas aux grandes entreprises ni aux projets qui font la une des journaux. Parfois, elle réside dans des niches ignorées, comme l’ULM, capable de transformer l’aviation légère et de répondre aux besoins d’un monde en mutation.

Il est temps de briser ce cercle vicieux et de donner une voix aux projets trop souvent balayés d’un revers de main. Chaque innovation mérite une chance d’exister – et l’ULM, avec son histoire, sa polyvalence et ses promesses, en est la preuve vivante.

Car avec mon projet, je propose une vision claire et pragmatique : développer des appareils modernes, écologiques et abordables, capables de répondre à des besoins réels du marché actuel ou du futur avec apparition du fait de nouveau marchés à prendre. Ce n’est pas un rêve, c’est une solution.

Alors pourquoi ces barrières ? Pourquoi un système censé soutenir l’innovation préfère-t-il financer des chimères tape-à-l’œil trop nombreux?

Chaque projet, quelle que soit sa niche, mérite une chance. Nous ne devrions pas être jugés sur des critères dépassés ou des croyances infondées. Mon projet d’autogire ULM et mon prototype ATL sont des réponses concrètes aux défis actuels. Mais sans un changement de mentalité, ces idées risquent de rester dans l’ombre.

L’innovation mérite mieux. Et il est temps que cela change.

Tout comme je suis persuadé que L’ULM mérite mieux que l’indifférence qu’on lui réserve. Malgré les préjugés et la désinformation, cette aviation légère a prouvé sa valeur depuis 2/3 décennie avec certaines machines extraordinaires malgré son cadre restrictif, dernièrement les tours du monde avec escales sur shark en un temps réduit et effectué par des jeunes pilotes !

En 2025, il est temps de changer de paradigme. Les projets comme le mien, qui allient innovation, technicité, et vision, méritent une chance de prouver leur valeur. Car chaque idée, aussi singulière soit-elle, peut contribuer à construire un avenir meilleur.

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