Ces feux strob

Éclairage sur les feux de navigation et intermittent de signalisation.

Les ULM sont soumis uniquement aux vols VFR, dans de bonnes conditions climatiques et dans les plages horaires des heures de levée et de couchée du jour aéronautique. Mais il peut arriver que le pilote se fasse surprendre par un vent de face sous-estimé qui a prolongé son temps de vol au-delà de la tombée de jour, la levée brusque d’un brouillard sur l’aérodrome, ou bien se faire encercler puis prisonnier d’une couche nuageuse entre son avion et le sol. L’utilité d’être équipé sur nos ULM de feux de navigation et anti collision prend alors un vrai sens.

La réglementation sur les feux strobes pour les avions légers et ULM (ultra-légers motorisés) en France est principalement régie par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) ainsi que par les normes de l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne). Voici les principaux points concernant les feux strobes :

  1. Pour les ULM (Ultra Légers Motorisés) :
    • Pour les ULM, la réglementation peut être plus souple selon le type d’ULM et l’utilisation envisagée. Cependant, en vol de nuit ou dans des conditions où la visibilité est réduite (par exemple, à proximité de nuages ou en vol dans la brume), les feux strobes peuvent être requis ou fortement recommandés pour améliorer la sécurité.
    • Selon la Partie 21 de l’EASA, la certification de certains ULM peut inclure des exigences relatives aux feux strobes, mais il peut aussi y avoir des exceptions ou des règles adaptées spécifiquement aux petits aéronefs comme les ULM.

L’installation et les exigences concernant les feux strobes et les feux de navigation sur les avions légers et les ULM (Ultra Légers Motorisés) sont soumises à des normes spécifiques visant à garantir la sécurité en vol. Ces exigences varient quelque peu en fonction du type d’aéronef (avion léger certifié ou ULM), mais les principes de base sont similaires. Voici un aperçu des exigences principales concernant les feux strobes, les feux de navigation, ainsi que leurs caractéristiques techniques.

1. Feux Strobes (Feux Anti-collision)

Exigences Générales

  • Objectif : Les feux strobes sont destinés à rendre l’aéronef plus visible aux autres pilotes, notamment la nuit ou dans des conditions de visibilité réduite.
  • Vol de nuit : Les feux strobes sont obligatoires pour tous les aéronefs qui volent la nuit (ou à une visibilité réduite), qu’il s’agisse d’avions légers certifiés ou d’ULM (hors France).
  • Vol de jour : Bien qu’ils ne soient pas toujours obligatoires en vol de jour pour les ULM, leur installation est recommandée pour améliorer la visibilité de l’aéronef.

Puissance et Types

  • La puissance des feux strobes doit être suffisante pour assurer une visibilité à une distance minimale de 5 à 10 miles nautiques (9 à 18 km) dans des conditions normales.
  • En général, les feux strobes sont de type blanc (à haute intensité) ou parfois rouge pour certaines configurations spécifiques.

Degrés du Faisceau d’Éclairage

  • Les feux strobes doivent couvrir un angle d’au moins 180° (en arrière et en avant de l’aéronef), avec un faisceau de lumière intense permettant une visibilité à longue distance.
  • Ils doivent être visibles à une distance de 5 à 10 miles nautiques (environ 9 à 18 km) dans des conditions de visibilité normales.

Positionnement sur l’Avion

  • Les feux strobes sont généralement installés à des endroits visibles sur l’aéronef, souvent sur les ailes ou près du fuselage, de manière à être visibles sous tous les angles. Les positions les plus courantes sont :
    • Sur l’aile gauche et droite.
    • À l’arrière de l’aéronef, près de la queue, pour signaler la présence de l’aéronef.

2. Feux de Navigation

Les feux de navigation sont des feux essentiels pour indiquer la position de l’aéronef et sont différents des feux strobes (qui sont principalement des feux anti-collision). Ces feux ont des objectifs spécifiques et sont utilisés pour signaler la position de l’aéronef, particulièrement dans des conditions de faible visibilité ou la nuit.

Types de Feux de Navigation

  1. Feu Rouge : Sur l’aile gauche (port) de l’aéronef. Il indique la direction de l’aéronef et est allumé en permanence pendant le vol.
  2. Feu Vert : Sur l’aile droite (starboard) de l’aéronef. Il est aussi allumé en permanence.
  3. Feu Blanc (ou Feu de Queue) : À l’arrière de l’aéronef, indiquant l’arrière de l’aéronef.

Spécifications des Feux de Navigation

  • Intensité : Les feux de navigation doivent être d’intensité suffisante pour être visibles à une distance d’au moins 1 à 2 miles nautiques (1,8 à 3,7 km) dans de bonnes conditions.
  • Angle de visibilité :
    • Le feu rouge et le feu vert doivent être visibles à une distance minimale de 110° à partir du côté de l’aéronef sur lequel ils sont installés, et le feu blanc doit être visible sur 140° à l’arrière.

Positionnement des Feux de Navigation

  • Le feu rouge est placé à l’extrémité de l’aile gauche.
  • Le feu vert est placé à l’extrémité de l’aile droite.
  • Le feu blanc est généralement situé à la queue de l’aéronef, souvent sur le stabilisateur vertical ou à l’arrière du fuselage.

3. Différence entre Feux Strobes et Feux de Navigation

  • Feux Strobes : Leur rôle est anticollision, ils émettent des flashes lumineux puissants et sont visibles de loin dans toutes les directions, généralement pour prévenir les autres aéronefs de la présence de votre appareil. Ils s’allument et s’éteignent rapidement en alternance.
  • Feux de Navigation : Ils sont allumés en continu et sont utilisés pour indiquer la position de l’aéronef aux autres pilotes, en fonction de leur couleur et de leur emplacement. Ils aident à identifier l’orientation de l’aéronef (gauche, droite, avant, arrière).

Les exigences de luminosité en candela (cd) et en lumens (lm) pour les feux de navigation et les feux strobes, ainsi que leur conversion en puissance en watts (W), dépendent du type de technologie utilisée (LED, halogène, etc.), ainsi que des réglementations spécifiques en vigueur. Pour des éclairages LED, qui sont largement utilisés aujourd’hui en raison de leur efficacité énergétique, voici une estimation des paramètres courants.

1. Feux Strobes (Anti-collision)

Les feux strobes doivent être suffisamment puissants pour être visibles sur de longues distances (entre 5 et 10 miles nautiques, soit 9 à 18 km).

Lumens et Candela

  • Un feu strobe de haute intensité doit généralement produire un éclairage qui génère une luminosité de plusieurs milliers de lumens à une intensité de candela élevée. Un feu strobe de qualité destiné à être visible sur de longues distances peut produire entre 5 000 et 10 000 lumens, avec un angle de faisceau qui couvre au moins 180°.
  • En termes de candela, pour les feux strobes puissants, la valeur typique de luminosité dans la direction du faisceau peut atteindre entre 100 000 et 200 000 candelas, ce qui correspond à une émission très intense, surtout en mode strobe clignotant.

Conversion en Watts (LED)

La conversion de la puissance lumineuse (lumens) en watts dépend de l’efficacité de la source lumineuse (ici, une LED). Pour les LEDs modernes, l’efficacité lumineuse peut varier entre 80 et 150 lumens par watt.

  • Si on prend une estimation de 100 lumens par watt comme efficacité moyenne pour un strobe LED, un feu strobe de 10 000 lumens nécessiterait une puissance d’environ 100 watts.

Donc, pour un feu strobe de haute puissance :

  • Lumens : 5 000 à 10 000 lumens
  • Candela : 100 000 à 200 000 cd
  • Puissance en Watts (LED) : environ 50 à 100 W

2. Feux de Navigation (Rouge, Vert, Blanc)

Les feux de navigation sont généralement moins puissants que les feux strobes, mais doivent également avoir une intensité lumineuse suffisante pour être visibles à une distance minimale de 1 à 2 miles nautiques (environ 1,8 à 3,7 km).

Lumens et Candela

  • Les feux de navigation produisent généralement entre 100 et 500 lumens chacun, selon la couleur et la technologie. La luminosité exprimée en candela pour un feu de navigation peut varier entre 50 cd et 150 cd pour une visibilité correcte dans la nuit.
  • En règle générale, la visibilité des feux de navigation est à une distance d’environ 1 à 2 miles nautiques, ce qui exige une intensité lumineuse modérée.

Conversion en Watts (LED)

Les LEDs étant très efficaces, on peut estimer qu’un feu de navigation de 100 à 500 lumens consommera entre 1 et 5 watts, en fonction de la couleur et de l’intensité lumineuse.

  • Un feu de navigation avec 100 à 500 lumens peut consommer entre 1 à 5 W.

Remarque :

Ces valeurs sont des estimations générales basées sur les technologies LED actuelles. Les puissances exactes peuvent varier en fonction des spécifications des fabricants et des normes locales, ainsi que des types de LED utilisés (par exemple, LED haute puissance vs LED standard). Pour des applications spécifiques, il est important de se référer aux spécifications du fabricant des équipements lumineux ou de consulter les normes locales de la DGAC (France) ou de l’EASA pour obtenir des données précises et à jour.

La température de couleur :

La température de couleur en Kelvin (K) est un paramètre important pour définir la couleur de la lumière émise par les sources lumineuses, telles que les LEDs. Elle décrit la teinte de la lumière, allant de lumières chaudes (jaunes/rouges) à lumières froides (blanches/bleues). Voici les températures de couleur typiques pour les feux strobes et les feux de navigation, ainsi que leur impact sur la visibilité et la réglementation :

1. Feux Strobes (Anti-collision)

Les feux strobes sont généralement utilisés pour améliorer la visibilité de l’aéronef, particulièrement la nuit ou dans des conditions de faible visibilité. La température de couleur des feux strobes est souvent choisie pour maximiser la visibilité, en particulier par temps nuageux ou brumeux.

  • Température de couleur : En général, les feux strobes (et les feux de type flash lumineux) sont d’une lumière blanche froide, avec une température de couleur se situant généralement entre 5 000 K et 6 500 K.
    • 5 000 K à 5 500 K : Ces températures sont proches de la lumière du jour et offrent une bonne visibilité sans être trop bleutées.
    • 6 000 K à 6 500 K : Feux plus froids, souvent utilisés pour une meilleure visibilité dans des conditions de forte luminosité ou dans des environnements où la lumière blanche est plus perceptible.

Pourquoi cette température ?

  • Lumière froide (5 000 K – 6 500 K) : Cette température est choisie car elle ressemble à la lumière du jour et peut pénétrer à travers des environnements nuageux ou brumeux, ce qui permet de mieux capter l’attention des autres pilotes. De plus, cela permet de s’assurer que le faisceau lumineux est visible à une plus grande distance.

2. Feux de Navigation (Rouge, Vert, Blanc)

Les feux de navigation sont utilisés pour indiquer la position de l’aéronef, et leur température de couleur varie en fonction de leur fonction et de leur emplacement. Voici les températures de couleur typiques pour chaque type de feu de navigation :

  • Feu rouge (gauche) :
    • Température de couleur : Généralement, la lumière rouge a une température de couleur d’environ 1 800 K à 2 000 K, donnant une teinte chaude et rouge. Cela est nécessaire pour permettre une bonne visibilité tout en ne perturbant pas la vision nocturne du pilote.
  • Feu vert (droit) :
    • Température de couleur : La lumière verte a une température de couleur similaire à celle de la lumière blanche, généralement autour de 5 000 K à 6 500 K. Cela garantit une visibilité claire tout en étant différente de la lumière rouge, pour faciliter l’identification de la position de l’aéronef.
  • Feu blanc (arrière) :
    • Température de couleur : Le feu blanc situé à l’arrière de l’aéronef est généralement d’une température de couleur proche de la lumière blanche froide avec des températures variant entre 5 000 K et 6 500 K, similaires aux feux strobes. Cela permet d’assurer une visibilité à longue distance.

Pourquoi ces températures ?

  • Lumière rouge (pour la gauche) : La lumière rouge est choisie pour les feux de position afin de ne pas perturber la vision nocturne des pilotes. Une température de couleur plus basse, entre 1 800 K et 2 000 K, émet une lumière chaude, idéale pour cette fonction.
  • Lumière verte et blanche : Les feux vert et blanc sont utilisés pour indiquer les autres positions de l’aéronef et nécessitent une lumière plus blanche, se rapprochant de la lumière naturelle du jour, soit autour de 5 000 K à 6 500 K.
  • Résumé des Températures de Couleur en Kelvin (K)

    Type de Feu

    Température de Couleur
    (K)

    Commentaire

    Feu Strobe (Anti- collision)

    5 000 K-6 500 K

    Lumière blanche froide, haute visibilité

    Feu de Navigation Rouge

    1 800 K – 2 000 K

    Lumière rouge, faible température pour préserver la vision
    nocturne

    Feu de Navigation Vert

    5 000 K – 6 500 K

    Lumière blanche froide, bonne visibilité

    Feu de Navigation Blanc

    5 000 K-6 500 K

    Lumière blanche froide, visibilité longue distance

  • En résumé, l
  • a température de couleur en Kelvin (K) pour les feux d’avion léger et d’ULM suit des principes similaires à ceux des feux d’aviation standard, avec des feux strobes à température froide (5 000 K – 6 500 K) pour la meilleure visibilité et des feux de navigation rouges à température plus chaude (1 800 K – 2 000 K) pour ne pas nuire à la vision nocturne.

Voici une définition simple de chaque unité, ainsi que leur rapport avec le Watt :

1. Kelvin (K) – Température de couleur

  • Définition : Le Kelvin est une unité de mesure utilisée pour décrire la température de couleur de la lumière. Il détermine si la lumière émise par une source est chaude (jaune/rouge) ou froide (blanche/bleue).
  • Exemple :
    • 2 000 K : Lumière chaude (jaune/rouge, comme une ampoule incandescente).
    • 6 500 K : Lumière froide (blanche, comme la lumière du jour).

2. Candela (cd) – Intensité lumineuse

  • Définition : La candela est l’unité de mesure de l’intensité lumineuse. Elle mesure la quantité de lumière émise dans une direction donnée.
  • Exemple : Un faisceau lumineux de 1 candela émettant une lumière concentrée dans une direction spécifique (par exemple, un phare).

3. Lumens (lm) – Flux lumineux

  • Définition : Le lumen mesure la quantité totale de lumière émise par une source lumineuse dans toutes les directions. Il prend en compte la perception de l’œil humain à différentes longueurs d’onde.
  • Exemple : Une ampoule de 800 lumens produit une lumière équivalente à celle d’une ampoule à incandescence de 60 watts.

Rapport Proportionnel au Watt

Le Watt (W) mesure la puissance utilisée par une source lumineuse (énergie consommée par seconde). Le rapport entre lumens, candelas et Watts dépend de l’efficacité lumineuse de la source (comme les LEDs). Pour une LED, par exemple :

Conversion approximative :

  • Les LEDs modernes peuvent produire environ 80 à 150 lumens par Watt en blanc intense.
  • Si une source lumineuse produit 100 lumens et est très efficace (disons 100 lumens par watt), elle consommerait environ 1 Watt en blanc intense 6000/6500 k.

LED rouge : Avec une efficacité de 30-50 lm/W, une LED rouge de 10W produira entre 300 et 500 lumens.

LED verte : Avec une efficacité de 60-100 lm/W, une LED verte de 10W produira entre 600 et 1000 lumens.

Model Color TC Power Voltage Current Lumen LED Chip
LC-10WW-C30 Warm White 2500-3500K 10 Watt 9-11V 900mA 750-850LM 30x30mil
LC-20WW-C30 20 Watt 30-34V 600mA 1600-1800LM 30x30mil
LC-30WW-C30 30 Watt 30-34V 900mA 2600-2800LM 30x30mil
LC-50WW-C30 50 Watt 30-34 V 1500mA 4600-4800LM 30x30mil
LC-100WW-C30 100 Watt 30-34V 3000mA 8800-9800LM 30x30mil
LC-10NW-C30 Natural White 4000-5500K 10 Watt 9-11V 900mA 750-850LM 30x30mil
LC-20NW-C30 20 Watt 30-34V 600mA 1600-1800LM 30x30mil
LC-30NW-C30 30 Watt 30-34V 900mA 2600-2800LM 30x30mil
LC-50NW-C30 50 Watt 30-34V 1500mA 4600-4800LM 30x30mil
LC-100NW-C30 100 Watt 30-34V 3000mA 8800-9800LM 30x30mil
LC-10PW-C30 Pure White 6000-6500K 10 Watt 9-11V 900mA 750-850LM 30x30mil
LC-20PW-C30 20 Watt 30-34V 600mA 1600-1800LM 30x30mil
LC-30PW-C30 30 Watt 30-34V 900mA 2600-2800LM 30x30mil
LC-50PW-C30 50 Watt 30-34V 1500mA 4600-4800LM 30x30mil
LC-100PW-C30 100 Watt 30-34V 3000mA 8800-9800LM 30x30mil

Contrairement aux ampoules type xénon ou à incandescence qui éclairent tout azimut sur 360°, les leds présentent souvent des faces. Au mieux sur l’exemple d’une ampoule carré l’œil humain peut sur un angle de vision propice voir 3 faces.

 

Si le constructeur promet 2000 lumens pour son ampoule, seul 3/5 de cette lumière sera visible soit 1200 lumens. Mais 2 faces 800 lumens et 1 face 400 lumens seulement. Le même schéma s’applique si l’ampoule est cylindrique, seul 40% sera vraiment visible efficacement si seul la surface cylindrique est couverte de leds.

Donc selon que votre feu de navigation ou d’éclairage intermittent est réalisé (visible par transparence du globe) peut vous indiquer vraiment l’efficacité du produit proposé, par rapport aux caractéristiques mentionnés sur la fiche produit.

Les LEDs sont des sources lumineuses très efficaces et émettent beaucoup moins de chaleur que les ampoules traditionnelles, mais elles génèrent tout de même de la chaleur en fonction de leur puissance. La température dégagée par une LED dépend de plusieurs facteurs, notamment sa puissance (W), sa couleur (température de couleur en Kelvin) et son efficacité thermique (dissipation de la chaleur).

Il est important de noter que la température dégagée par la LED en elle-même n’est pas une valeur fixe et peut varier en fonction de l’efficacité du dissipateur thermique utilisé dans l’appareil, mais nous pouvons donner une estimation générale basée sur des LED standard pour différentes puissances et températures de couleur.

Voici un tableau avec des estimations approximatives de la température dégagée par des LEDs de différentes puissances et températures de couleur. Ces valeurs sont basées sur des LEDs communes, et la température de surface de la LED est estimée.

Estimation de la Température Dégagée par des LEDs

Puissance de la LED Température de couleur (K) Température de surface estimée (°C)
10 W 6 500 K (blanc froid) 45 – 55°C
10 W 5 000 K (blanc neutre) 45 – 55°C
10 W 2 000 K (blanc chaud) 40 – 50°C
50 W 6 500 K (blanc froid) 60 – 70°C
50 W 5 000 K (blanc neutre) 60 – 70°C
50 W 2 000 K (blanc chaud) 55 – 65°C
100 W 6 500 K (blanc froid) 70 – 85°C
100 W 5 000 K (blanc neutre) 70 – 85°C
100 W 2 000 K (blanc chaud) 65 – 80°C

Facteurs influençant la température :

  1. Température de couleur (Kelvin) : Les LEDs blanches froides (6 500 K) peuvent produire légèrement plus de chaleur en raison de la façon dont elles génèrent des longueurs d’onde plus courtes, mais la différence est relativement faible par rapport aux autres facteurs comme la puissance.
  2. Dissipation thermique : La capacité de la LED à dissiper la chaleur via un dissipateur thermique (radiateur en métal) influence largement la température de surface. Sans un bon dissipateur, la température peut être bien plus élevée.
  3. Conception de la LED : Certaines LEDs sont mieux conçues pour gérer la chaleur, et l’utilisation de matériaux de qualité (comme des dissipateurs thermiques en aluminium) aide à maintenir une température de surface plus basse.

LED à usage troboscopique :

Lorsqu’une LED de 100W émet un flash stroboscopique toutes les 2 secondes pendant une durée de 0.25 seconde, la question de savoir si elle chauffera dépend de plusieurs facteurs : la quantité de chaleur générée pendant l’émission du flash, le temps de fonctionnement, ainsi que l’efficacité du système de dissipation thermique.

Facteurs clés à considérer :

  1. Temps d’émission du flash : La LED émet de la lumière pendant 0.25 seconde à chaque flash. Pendant le reste du temps (1,75 seconde), elle ne génère pas de lumière et pourrait se refroidir.
  2. Puissance de la LED : La LED est spécifiée pour consommer 100W lorsqu’elle est allumée à pleine puissance (en continu). Cela signifie que, même pendant la brève durée du flash, elle va consommer 100W.
  3. Dissipation thermique : La capacité de la LED à dissiper la chaleur dépend de son design, de la qualité des matériaux de refroidissement (par exemple, un dissipateur thermique en aluminium), et de l’environnement ambiant (comme la ventilation).

Estimation de la température dégagée par la LED pendant le flash :

Pour répondre à la question, examinons comment le fonctionnement intermittent affecte la température :

1. Durée de fonctionnement effectif

La LED fonctionne pendant 0.25 seconde toutes les 2 secondes. Cela représente un temps de fonctionnement effectif de seulement 12,5% (0.25 s / 2 s).

2. Température pendant le flash

Pendant le flash, la LED fonctionne à 100W, mais seulement pour 0.25 seconde. Le temps de chauffage est donc très court, ce qui signifie que la LED n’a pas le temps de chauffer autant que si elle fonctionnait en continu. La température de la LED pendant un flash de courte durée (0.25 seconde) sera plus faible que pour un fonctionnement continu à 100W, car la dissipation thermique pourra se produire pendant les 1,75 secondes où la LED est éteinte.

3. Effet de la dissipation thermique

Après chaque flash, la LED se refroidit pendant 1,75 seconde, ce qui permet au dissipateur thermique d’évacuer une partie de la chaleur accumulée. Toutefois, comme la puissance est élevée (100W), il est probable que la LED produira toujours de la chaleur, même avec une période de refroidissement. Le dissipateur thermique joue un rôle crucial pour empêcher la LED de surchauffer.

Estimation de la température moyenne :

  • Lors d’un fonctionnement continu à 100W, la LED peut atteindre des températures de surface de 70 à 85°C (comme mentionné précédemment). Cependant, avec le fonctionnement intermittent (flash toutes les 2 secondes), la LED sera moins chaude.
  • Température pendant un flash (0.25 seconde) : Bien que la LED puisse atteindre 70-85°C en fonctionnement continu, pendant un flash de 0.25 seconde, la température de la LED ne montera probablement que jusqu’à 40-60°C, car il n’y a pas de chauffage continu, et elle se refroidit pendant la période inactive.

Conclusion :

Une LED de 100W qui émet un flash stroboscopique toutes les 2 secondes avec une durée de flash de 0.25 seconde ne chaufferait pas excessivement en raison de l’intermittence. Elle pourrait atteindre une température de surface d’environ 40 à 60°C pendant les flashes, ce qui reste acceptable pour des LED bien conçues avec un bon dissipateur thermique. La température totale sera largement influencée par la capacité de dissipation thermique et l’environnement de l’installation.

Ainsi, en fonctionnement intermittent, la LED chauffera moins que si elle était allumée en continu, mais elle génère toujours de la chaleur.

Attention : Certains catalogues ou fascicules de feu à éclat mentionnent ni lumen ni kelwin dans les caractéristiques, mais de joule lorsqu’il s’agit de lampe à forte décharge de type incandescente !

Définition simple de Joule:     

Le Joule (J) est une unité de mesure de l’énergie ou du travail. Il représente la quantité d’énergie nécessaire pour produire un travail de 1 Newton-mètre (N·m), c’est-à-dire l’énergie consommée pour déplacer un objet de 1 mètre avec une force de 1 Newton. C’est aussi l’énergie consommée lorsqu’un courant de 1 ampère traverse une résistance de 1 ohm pendant 1 seconde.

En résumé : 1 Joule = 1 Watt × 1 seconde.

Calcul de l’énergie en Joules pour la LED de 100W avec un flash stroboscopique

Voici comment calculer l’énergie consommée par la LED en Joules pendant un flash de 0.25 seconde et en considérant son fonctionnement toutes les 2 secondes :

Données :

  • Puissance de la LED : 100W (consommation énergétique par seconde)
  • Durée du flash : 0.25 seconde
  • Temps entre chaque flash : 2 secondes (la LED fonctionne 0.25 seconde et est éteinte pendant 1.75 seconde)

Calcul de l’énergie consommée par la LED pendant un flash :

L’énergie consommée (en Joules) est donnée par la formule :

E=P×tE = P \times t

où :

  • E est l’énergie en Joules,
  • P est la puissance en Watts (100W),
  • t est le temps en secondes pendant lequel la LED est allumée (0.25 seconde).

Ainsi, pour un flash de 0.25 seconde :

 

Conclusion :

Lorsqu’une LED de 100W émet un flash stroboscopique pendant 0.25 seconde, elle consomme 25 Joules d’énergie pour ce flash. Puisqu’elle émet un flash toutes les 2 secondes, l’énergie consommée à chaque cycle (de 2 secondes) est de 25 Joules pendant le flash, et pendant l’intervalle de 1.75 seconde où elle est éteinte, elle ne consomme aucune énergie.

Là encore entre l’énergie restituée instantanément par une ampoule à filament de 45w et les leds utilisée comme exemple 100W, la perception du flash de la première sera perçu comme beaucoup plus efficace car la puissance pulsée instantanément dans un temps beaucoup plus court donne un rendement bien meilleur (sans oublié l’effet mémoire de l’œil ébloui par la forte intensité qui a besoin de temps pour se rétablir et donne l’illusion d’un prolongement du temps du faisceau).

Conclusion finale:

Les feux stroboscopiques et de navigation sont des éléments essentiels pour assurer la sécurité des aéronefs. Il est important de comprendre les caractéristiques et les spécifications de ces feux pour garantir une visibilité et une sécurité optimales. Les normes et réglementations pour ces feux varient selon le type de certification de l’aéronef, il est donc important de s’assurer que les feux installés sont conformes à la réglementation en vigueur. Enfin, il est important de prendre en compte la consommation d’énergie de ces feux, notamment pour les aéronefs équipés de petites batteries et de petits alternateurs. Attention aussi à la chauffe des leds pour ceux qui se lancent dans un montage réalisé par soi-même. Et attention aux articles que vous acheter dans le commerce, faites attention aux commentaires trop élogieux ou aux feux munis de Leds à tète d’épingle …….

 

 

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